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breaking
the waves, lars von trier (danemark, 1996)
sur l’île de skye, les vies, les gens, les esprits, les
corps, tout est paralytique…tout sauf l’amour fou de bess
pour jan.
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sonatine,
takeshi kitano (japon 1993)
quand les yakusas ont rendez-vous avec la lune, quand le sifflement
des mouettes remplacent celui des balles, quand on n’entend plus
qu’une sonatine…
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citizen
kane, orson welles (usa, 1941)
dans les dédales du palais de xanadu résonnent encore
les amours défuntes de charles foster kane…rosebud, rosebud…
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sue perdue dans manhattan, amos
kollek (usa, 1997)
pour la beauté fantomatique d’anna thomson, les rencontres
fortuites, les volutes de cigarettes, la spirale du désespoir
urbain…
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le tombeau des lucioles, isao
takahata (japon, 1989)
dans un japon dévasté par l’attaque de pearl harbour,
seita et setsuko apprennent à vivre comme des enfants de la guerre.
toute la magie du studio ghibli.
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orange mécanique, stanley kubrick (usa,
1971)
entre le korova milkbar, les ruelles et les virées macabres,
alex et ses sbires laissent exprimer leurs pulsions ultra violentes
sur fond de 9ème symphonie de beethov…d’après
le roman d'anthony burgess, un film visionnaire sur le choix entre le
bien et le mal et les traitements pouvant l’influencer.
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beauté volée,
bernardo bertolucci (usa, 1996)
juste pour la moiteur estivale de la toscane, l’éclosion
douce de lucy, les voix de jeremy irons et de jean marais, la musique
de nina Simone et cocteau twins…
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blue
velvet, david lynch (usa, 1986)
une oreille humaine trouvée dans l’herbe, une étrange
diva à la voix de velours, la face cachée de lumberton,
petite ville aux apparences bien trop paisibles…
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opening night, john cassavetes
(usa, 1977)
gena rowlands sublime en actrice de théâtre abîmée
par la solitude et le succès chez qui la mort d’une de
ses ferventes admiratrices va entraîner une douloureuse prise
de conscience de l’inexorable temps qui passe et de la délicate
frontière entre l‘être et le paraître.
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donnie
darko, richard kelly (usa, 2002)
l’amérique de la fin des années 80, une petite ville
au puritanisme marquée, et donnie darko. jeune homme mélancolique
qui oscille entre rébellion adolescente, amour naissant, schizophrénie
prophétique et absurdité de la vie. « it’s
a mad world ».
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le fantôme du paradis,
brian de palma (usa, 1974)
le mythe de faust revisité par de palma dans un opéra
rock mettant en scène swan le producteur diabolique aux paroles
lénifiantes, phoenix la muse déchue, et winslow à
qui on volera son âme, son visage et son génie…
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requiem for a dream, darren
aronofsky (usa, 2000)
« dans requiem on suit la dépendance. il y a une première
phase d'euphorie, puis l'horreur d'avoir à la combattre, puis
l'effondrement ». hubert selby jr.
face aux obsessions, aux dépendances, aux crises de manque et
aux dérives, des morts-vivants se débattent inutilement
comme des moustiques en plein phares puis plongent dans un crescendo
incontrôlable vers le désespoir.
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césar et rosalie, claude sautet (france,
1972)
rosalie, césar et david ; l’éternité.
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