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On devrait bien enseigner aux enfants l’art d’être heureux.
Non pas l’art d’être heureux quand le malheur vous tombe sur la tête, je laisse cela aux stoïciens. Mais l’art d’être heureux quand les circonstances sont passables et que toute l’amertume de la vie se réduit à de petits ennuis et à de petits malaises.
La première règle serait de ne jamais parler aux autres de ses propres malheurs, présents ou passés […].
Ce que l’on a point assez dit, c’est que c’est un devoir aussi envers les autres que d’être heureux. Le malheur, l’ennui et le désespoir sont dans l’air que nous respirons tous.
Aussi n’y a t-il rien de plus profond dans l’amour que le serment d’être heureux.

Alain, Propos sur le bonheur.