Le rire peut présenter plusieurs
degrés.
Dans un premier degré, il est caractérisé par
la dilatation subite de l’orbiculaire des lèvres et la
contraction du risorius de Santorini, du canin et du buccinateur,
en même temps que l’expiration est entrecoupée,
mais reste silencieux.
A un deuxième degré, les contractions muscu-laires gagnent
en propagation toutes les dépen-dances du nerf facial et s’étendent
jusqu’aux muscles du cou, en particulier au peaucier.
Enfin à un troisième degré, le rire ébranle
tout l’organisme ; les larmes coulent ; l’urine s’échappe
chez la femme ; le diaphragme comprime par saccades toute la masse
intestinale jusqu’à produire parfois une sensation douloureuse.
Larousse
médical