h ô t e l .; p a r t i c u l i e r

r é c e p t i o n ;;v e s t i b u l e;;c h a m b r e . 1 3;;b a r ; d e ; n u i t;;r o o m ; s e r v i c e;;r é c l a m a t i o n s

 

v e s t i b u l e } s i d e w a l k s ; o f ; m y ; m i n d }

l ' a m o u r; a v e c; d e s; s i

{back}

Avec des si, jeune homme, je vous considère sciemment comme un pantin insignifiant. Pourtant j’aimais voir votre silhouette apparaître, boire vos paroles sirupeuses et sibyllines, le parfum sismique laissé sur votre sillage ; rien n’était similaire à vous.

Tels des siamois, nous nous élancions dans les ruelles sinistres qui s’illuminaient silencieusement sur notre passage, faisant monter en cascades les fous-rires. Les siestes capricieuses, les week-ends en Sicile, les imbéciles et persifleurs jaloux de tant de symbiose insolente…

Mais voici un siècle que vous avez fui. Je sifflote et j’attends. Je nous croyais similaires ; simulacre d’amour. Vous avez triché : vous auriez pu faire hurler vos sirènes, donner un signal de l’éloignement prochain.

A présent, il va falloir réparer le sinistre émotionnel, sidérurgie du cœur, panser les plaies encore frémissantes, simuler l’Amour.

Merci de votre compréhension,
Sidonie.